Si tu lis cet article, soit tu fais partie des curieux.ses, soit tu as trouvé le QRCode caché dans la surchemise.
Dans tous les cas, laisse-moi te conter l’histoire de la surchemise Austin.
Inspirations et symbolique
La surchemise, c’est un intemporel de ton dressing.
Portée comme une veste légère durant les beaux jours, ou sous un manteau en hiver, elle t’accompagne toute l’année.
Mais il fallait proposer quelque chose de plus qu’une simple surchemise.
Quoi de mieux que deux surchemises en une ? Deux pièces qui s’adaptent à toutes tes envies, avec deux identités bien distinctes : Austin est née.
En créant Austin, j’ai voulu assembler deux indémodables :
– la chemise bûcheron.
Ça vient d’où ? Des travailleurs écossais avec leurs chemises en laine imprimé tartan, puis des bûcherons américains avec leurs flanelles à carreaux typique rouge et noire.
Adoptée par la culture hippie à la fin des années 1960, puis par la communauté homosexuelle dans les années 1970, l’apogée de la chemise bûcheron, c’est le grunge des années 1990.

Inspi : Sade (à droite) et Post Malone (à gauche).

– la chemise en jeans.
Ça vient d’où ? Elle est d’abord utilisée comme vêtement de travail aux États-Unis (1910), puis elle est mise en lumière par les western Hollywoodiens dans les années 1940.
Tout comme la chemise bûcheron, elle traverse les époques, les classes sociales, et les genres : la chemise (à carreaux comme en denim) est devenue un basique unisexe.

Quand on décide de créer une gamme de produit unisexe et inclusif, l’étape du modélisme est cruciale.
Il fallait un modèle confortable pour les grandes carrures, pour les fortes poitrines, pour les hanches généreuses…
C’est un tas de petits détails qui font que la surchemise Austin s’adapte à un maximum de morphologie, et à ton quotidien :
- Des pressions réversibles fabriquée sur-mesure, y compris au poignet si besoin de retrousser tes manches !
- Côté tartan, des poches poitrine, qui se transforment en poches intérieures quand on retourne la surchemise.
- Côté denim, des poches assez grandes pour y glisser tes mains et ton téléphone.
- Un col structuré hyper élégant si tu aimes boutonner ta surchemise jusqu’en haut.
- Pour le confort, une coupe légèrement oversize, un peu plus longue à l’arrière, et une découpe au niveau des hanches.
- Enfin, un joli plissé sur la manche, la finition que j’adore !
Tu peux voir le lookbook juste ici !
Modélisme : on veut de l'inclusivité
Pour le guide des tailles, j’ai créé un tableau à double entrée, pour que tu trouves la surchemise adaptée à ta morphologie.
Tu hésites entre deux tailles ? Contacte-moi : diane@scand-shop.fr





Un sourcing éthique et responsable
Le cahier des charges : des matières naturelles ayant le moins d’impact sur l’environnement possible, et avec une traçabilité connue. Des fournisseurs Français ou européens qui respectent les droits des travailleurs.
Pas si évident à dénicher !
- Le DENIM :
J’adore le denim car il s’accorde littéralement avec toutes tes tenues : du brut indigo au plus délavé, c’est un basique de ton dressing.
Mais c’est aussi une matière qui est en général ultra énergivore et polluante.
J’ai donc choisi une toile de denim brut, pour éviter l’étape du délavage (produits chimiques, transports). La couleur se délavera naturellement avec le temps !
J’ai également choisi un denim recyclé pour un impact environnemental réduit !
Sa provenance : Les étapes de culture du coton, de tissage et d’ennoblissement sont faites en Turquie, et le tissu final provient du Portugal.


- Le TARTAN :
Comme j’ai la fâcheuse tendance à ne pas faire comme tout le monde, j’ai choisi un mélange de couleur qu’on voit peu, et qui donne à la surchemise toute son originalité: un mélange de gris anthracite et de vert olive, très doux au toucher.
Ce tissu provient de stocks dormants : ce sont des rouleaux de tissus inutilisés qui « dorment » dans les entrepôts des grandes marques, car les collections sont terminées et qu’il reste de la matière, ou parce que le tissus ne correspond pas exactement à ce que la marque désire (couleur, toucher, ou motif).
Utiliser ces stocks dormants permet de ne pas produire de nouvelle matière première, et de fabriquer à partir de l’existant. Cela réduit considérablement l’impact environnemental de la surchemise !
Mais attention, qui dit stocks dormants, dit quantité limitée !
Sa provenance : Le tissage de la flanelle a été faite en Italie, et le tissu final provient de France.
- Pour l’entretien : Lavage en machine à 30 degrés, comme d’habitude ! Et repassage doux si besoin.
Pour produire de manière éthique et responsable, la meilleure solution, c’est de fabriquer en France !
Droit du travail et salaires décents, proximité de tous les partenaires, transports réduits, savoirs-faire d’exception, et valorisation de notre industrie textile.
Le bureau d’études qui s’occupe de la partie modélisme est basé à Paris, dans le 13ème arrondissement.
La production de la surchemise est faite à Limoges, dans un atelier de confection adapté qui emploie 80 % de personnes en situation de handicap, et participe à leur insertion professionnelle.
L’inclusivité, c’est une priorité chez SCAND, de la création du modèle, jusqu’à sa fabrication.

Se revendiquer responsable c’est bien, le prouver c’est mieux !
Une étude d’impact de la surchemise a été menée par Annabelle Truchon et son équipe pour mesurer de manière concrète l’intérêt de fabriquer localement et de sélectionner des matières premières de qualité.
Le résultat est sans appel ! Ta surchemise émet 43% de CO² en moins qu’une surchemise en coton conventionnel fabriquée en Chine.
Cette étude d’impact financée par l’ADEME sera reconduite sur les deux prochains produits !
Made in France : fausse bonne idée ?

Tu sais maintenant tout (ou presque) des étapes de création de la surchemise Austin !